Politique nationale changements climatiques

Politique nationale changements climatiques

 

Grandes étapes de la politique égyptienne en matière de changements climatiques

Date

Ratification de la Convention-cadre sur les changements climatiques

05 décembre 1994

Soumission de la Communication nationale initiale

19 juin 1999

Ratification du protocole de Kyoto

12 janvier 2005

Création de l’AND – MDP

06 février 2006

Soumission de la Deuxième communication nationale

07 juin 2010

 

La politique égyptienne en matière de changements climatiques souligne l’importance de l’adaptation, et la possibilité de contribuer aux efforts de la communauté internationale tendant à l’atténuation des GES. L’Égypte est l’un des pays les plus vulnérables aux impacts et risques potentiels des changements climatiques, et ce en dépit de ce qu’elle génère moins d’1% du total des émissions de GES à l’échelle de la planète, avec une vulnérabilité de tous les secteurs du développement et des parties prenantes en grande majorité peu résilientes. Les secteurs des ressources en eau, de l’agriculture et de la sécurité alimentaire, des ressources littorales, du tourisme et de la santé sont particulièrement vulnérables, ce qui a de sévères implications socioéconomiques. Une analyse détaillée des mesures d’adaptation a été réalisée pour chacun d’entre eux, suivi de l’élaboration de politiques spécifiques.

 

Le contexte du développement sobre en carbone

Données clés

  • Total des émissions de GES : 193 M teq CO2
  • Émissions de GES par personne : 2,3 tonnes métriques (2007)
  • Intensité carbone d’économie : 0,5 kg de CO2e en PPA $ US du PIB (2006)
  • Intensité carbone du secteur énergétique : 0,54 kg de CO2e /KWH
  • Part des énergies renouvelables : 9%

En octobre 2007, le Conseil suprême de l’énergie a adopté une stratégie relative à la fourniture et à l’utilisation de l’énergie qui intègre dans leur intégralité les principales politiques et mesures destinées à relever les défis à très long terme auxquels est confronté le secteur énergétique national. Cette stratégie réaffirme les activités en cours et vient les compléter par de la production d’énergie nucléaire, du captage et du stockage du dioxyde de carbone, des mesures de réduction des pertes en électricité dans les systèmes de transmission et de distribution et de gestion de la demande en énergie.

Au cours des années, l’Égypte a adopté un train de politiques et de mesures qui ont eu pour effet de réduire les émissions de GES par unité de produit des processus industriels et par utilisation de produit (à l’exclusion des produits liés à l’énergie). Des progrès rapides sont en train d’avoir lieu en faveur de l’introduction des énergies renouvelables, du remplacement des hydrocarbures conventionnels dans l’industrie et les transports, de la mise en œuvre de programmes d’efficacité énergétique domestique et industrielle, de la promotion de bâtiments à haute efficacité énergétique, du lancement de dispositifs dans l’agriculture et les plantations destinés à permettre la création d’une structure économique qui donne la priorité aux efficiences énergétiques. Toutes ces politiques et mesures traduisent la volonté de l’Égypte de réduire les gaz à effet de serre et ainsi contribuer aux efforts déployés par la communauté internationale pour atténuer les changements climatiques, et ce bien qu’elle n’y soit pas contrainte juridiquement.

 

Adaptation/ résilience

L’Égypte est l’un des pays les plus vulnérables aux impacts et risques potentiels des changements climatiques, et ce en dépit de ce qu’elle génère moins d’1% du total des émissions de GES à l’échelle de la planète, avec une vulnérabilité de tous les secteurs du développement et des parties prenantes en grande majorité peu résilientes. Les secteurs des ressources en eau, de l’agriculture et de la sécurité alimentaire, des ressources littorales, du tourisme et de la santé sont particulièrement vulnérables, ce qui a de sévères implications socioéconomiques (cf. INC, 1999). Une analyse détaillée des politiques et mesures d’adaptation a été réalisée, et les vulnérabilités, les implications socioéconomiques et les politiques et mesures d’adaptation pour chaque secteur ont été définies dans les grandes lignes.

 

Documents clés

  • Rapport du Programme de gestion des risques des changements climatiques (GRCC) (2013)
  • Portefeuille égyptien de projets MDP, actualisé et remis par l’AND (2013)
  • Rapport d’étude des impacts des changements climatiques sur l’économie égyptienne (2013)
  • Activités de facilitation et d’appui à la préparation de la 3e CN de l’Égypte présentée au secrétariat de la CCNUCC, Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD), Format du document de projet (2011)
  • Deuxième communication nationale (DCN) présentée à la CCNUCC (2010)

 

Liens clés

Ministère d’État pour les affaires environnementales égyptien